ALBUMS

navel

navel (Stuttgart / since 1997)

ambient / psychedelic
guitare / guitare / claviers

         Günter ‘Gage’ Schlienz
Ingo ‘Floyd’ Wenzel

Le thème de prédilection de ce groupe se retrouve aisément dans leurs évocateurs titres de morceaux et d’albums, c’est-à-dire une approche de la conquête spatiale vécue comme quelques premiers pas timides vers un immense inconnu flottant, celui-ci ne servant au final que de prétexte à une exploration d’une certaine forme de musique planante, exécutée par des orfèvres du genre.
Leur musique est en effet une perfection en matière de psychédélisme, de climats oniriques, d’univers flous et mouvants, renfermant des trésors d’une beauté sonore trouble et mystérieuse.
« De la musique à faire méditer les amibes », c’est ainsi que la presse a décrit « l’effet navel ».
« Du plus profond des abysses de notre être, de nos sensations les plus primaires, naît un cosmos qui ramène les auditeurs vers leurs propres origines.
Navel essaie d’attirer vers différents états de conscience avec la musique pour véhicule, et permet ainsi une infinité d’associations pour notre œil intérieur ». Le vœu de navel est que « les étoiles continuent de briller sous les paupières des auditeurs ».
Adding up various acoustic levels, the sounds create these rooms for association, in which navel floats between natural sounds of everyday-life, sounds generated by analogue equipments or played on electric instruments. This procedure sometimes makes it impossible for us to differentiate between the sounds of our environment and navel-music. So by driving through a tunnel for example, our inner ear might experience how the sound modulates from airstreams to a piece of navel-music.
Navel illustrates these worlds of fantasy with historic facts and legends curling round space programs – predominantly those of the Soviet Union. These fact and legends are a hint at the connections between our inner and outer cosmos, our infinity and inscrutability, our existence between reality and surrealism.

Biographie

Après Faust, Can, Neu, Kraftwerk et d’autres représentants d’une musique ‘Krautrock’ inventive, aussi généreuse que lumineuse, navel continue d’explorer de façon magnanime de nouvelles contrées musicales en étant appelé lui aussi à devenir un classique au cours du XXI siècle.

Ecoute / liens

navel-music.bandcamp.com

Discographie

Lunokhod-2, in Cyclotron #2, CD (Partycul System, 2011)
Lunokhod, Album CD (Ophon, Partycul System, 2005) avec Niko (Ma chérie for painting)
Alexeij, Album LP 12″ (Ophon, 2000)
Music by hello chodura, Album CD-r (Motorcitysonic, 2001)
Laika, Album live CD-r (Bake record, 1999)
Valentina, Album CD-r (Motorcitysonic, 1999)
Jurij, Album CD-r (motorcitysonic, 1999)
Neill, Album CD-r (motorcitysonic, 1998)

Presse

« Qui se soucie de la conquête spatiale ? Qui a l’intime conviction que ce qui s’y joue est à la fois l’avenir de l’humanité (post-humanité ?) et la quintessence de l’acte créatif ? Qui a les yeux dans les étoiles ?
Les membres de Navel, assurément. (…). Drônes aux contours aqueux, pulsations ralenties, longs étincellements métalliques, échos stellaires, pépiements d’oiseaux, réverbérations démultipliées, rayonnements cosmiques, la musique de Navel constitue un univers visuel – voire omnisensoriel – d’une force hypnotique apaisante (le grand levée) ou bien terriblement anxiogène et magnétique (the 40-virgins space choir).
Au mystère impénétrable et à la beauté des landes inconnues vues par l’œil vitreux d’un corps tout entier halluciné (transit accomodation tool) répond la douce quiétude d’une apesanteur faisant oublier le corps et le nimbant d’une luminosité irisée, s’intensifiant jusqu’à dématérialisation (shore leave from the sea of rain).(…)
Cette co-production Partycul System / Taping-desk-ophon révèle le travail d’un groupe unique et inspiré (…) et nous prouve une fois de plus, s’il en était besoin, que la production musicale de certains labels ultraconfidentiels dépasse parfois nos espérance les plus secrètes d’auditeur exigeant. »

(sg)
facteur.4.free.fr

« (…) De manière quasi imperceptible, le disque avance vers l’infini et nous ramène aux plus belles heures de la conquête spatiale. On songe par moment à Labradford, à Pan American, à Stefraen hakon mais aussi au Krotrock de Faut, Can ou au Kraftewerk des débuts, et plus généralement à toute cette musique qui nous fait voyager avec des sonorités minimales, en apesanteur, les yeux tournées vers le ciel et les étoiles. »

Benzine