chevo légé
chevo légé (Rennes / since 1995)
experimental / ambient / electronica
guitare + batterie + clavier
Thomas Fernier
« Quand on a déjà l’esprit « obscur » et qu’on cherche en plus à « obscurcir » le sens des choses, parvient-on à plus de « clarté » ? »
chevo légé (né des cendres de Guinea pig), est un des projets musicaux de Thomas Fernier.
L’instrumentation utilisée est variable, en fonction de la température du cortex cérébral gauche.
Si ça n’est pas du ukulélé joué à l’aide d’un tournevis, alors c’est peut-être une radio qui ronronne encore dans un coin obscur, pendant que la flûte s’affûte sur une lame de métallophone. Les origines du projet se perdent dans les brumes secrètes du souvenir d’un exil lointain. Peut-être cela arriva-t-il au milieu de quelque terre sauvage, vierge de toute colonisation humaine, mais ça reste incertain… Cela advint probablement davantage au bord de la rive d’un étang luminescent – gouverné par quelque héron solitaire et fier – reflétant une lune ventripotente et dorée comme un gros pamplemousse…
Le hasard et la lenteur ont été et sont encore les ferments majeurs de ce cheminement sans but.
Sur cette route sinueuse, la seule et véritable joie se manifeste lorsque la musique entraîne hors de soi et des sentiers qu’on tente dérisoirement de lui tracer. A certains moments, il est bon de troquer sa guitare ou ses tambours habituels contre un vieux paillasson rêche ou une casserole aux résonances aléatoires.
De la même manière, mieux vaut congédier sur-le-champ une ébauche aux atours trop séduisants ! C’est plutôt au prix de longs, tenaces et désespérés efforts que l’on finit par éprouver cette fameuse joie… lorsque la construction sonore dévoile enfin (au moment où l’on commençait à ne plus y croire) ce relief et cette allure neufs, surgis des inaccessibles et mystérieuses profondeurs.
« Derrière tout ça, le processus invisible et permanent de la décomposition et du renouvellement. »
chevo légé tente de copier tout ce qui passe sous son nez, et il en ressort alors un fruit de son originalité propre, qui n’est rien de plus que le signe identifiable d’une facture artisanale personnelle, bonne, mauvaise ou sans intérêt, selon le goût qui s’y confronte, de la même manière que l’on pourrait reconnaître entre mille le gâteau au chocolat confectionné par sa propre grand-mère…
chevo légé (né des cendres de Guinea pig), est un des projets musicaux de Thomas Fernier.
L’instrumentation utilisée est variable, en fonction de la température du cortex cérébral gauche.
Si ça n’est pas du ukulélé joué à l’aide d’un tournevis, alors c’est peut-être une radio qui ronronne encore dans un coin obscur, pendant que la flûte s’affûte sur une lame de métallophone. Les origines du projet se perdent dans les brumes secrètes du souvenir d’un exil lointain. Peut-être cela arriva-t-il au milieu de quelque terre sauvage, vierge de toute colonisation humaine, mais ça reste incertain… Cela advint probablement davantage au bord de la rive d’un étang luminescent – gouverné par quelque héron solitaire et fier – reflétant une lune ventripotente et dorée comme un gros pamplemousse…
Le hasard et la lenteur ont été et sont encore les ferments majeurs de ce cheminement sans but.
Sur cette route sinueuse, la seule et véritable joie se manifeste lorsque la musique entraîne hors de soi et des sentiers qu’on tente dérisoirement de lui tracer. A certains moments, il est bon de troquer sa guitare ou ses tambours habituels contre un vieux paillasson rêche ou une casserole aux résonances aléatoires.
De la même manière, mieux vaut congédier sur-le-champ une ébauche aux atours trop séduisants ! C’est plutôt au prix de longs, tenaces et désespérés efforts que l’on finit par éprouver cette fameuse joie… lorsque la construction sonore dévoile enfin (au moment où l’on commençait à ne plus y croire) ce relief et cette allure neufs, surgis des inaccessibles et mystérieuses profondeurs.
« Derrière tout ça, le processus invisible et permanent de la décomposition et du renouvellement. »
chevo légé tente de copier tout ce qui passe sous son nez, et il en ressort alors un fruit de son originalité propre, qui n’est rien de plus que le signe identifiable d’une facture artisanale personnelle, bonne, mauvaise ou sans intérêt, selon le goût qui s’y confronte, de la même manière que l’on pourrait reconnaître entre mille le gâteau au chocolat confectionné par sa propre grand-mère…
Biographie
« chevo légé marche et ramasse des sons qui se trouvent sur sa route ; il les considère, en interroge certains, jette ceux dont il n’a pas besoin et en garde d’autres dans ses poches, pour plus tard…
Quand il veux faire la sieste, les sons continuent de faire leurs trucs entre eux, et pour lui, ça n’est plus qu’une matière à rêver. C’est-à-dire que lorsqu’il se réveille, il sent obscurément que les choses ont changé, et les trains, les chats, les insectes, les fenêtres ouvertes, les voitures, les bavardages lointains, le silence, le vent, l’eau, le feu, etc., tout cela lui parle d’une manière nouvelle, et le miracle de l’analogie lui ouvre d’autres portes pour reprendre sa route.
Pour résumer d’une façon développée : les trains qui se croisent à des vitesses différentes, les oreilles des chats aux facultés mobiles supérieures, les ventilateurs, les vues d’avions, l’irruption inopinée d’un toussotement ou d’une conversation par une fenêtre ouverte, les crissements de pneus et les explosions de klaxons, le crépitement de la pluie sur les feuilles d’arbres, les rencontres, les livres, la musique des autres, la musique d’ameublement (dans les gares, les magasins, les jeux télévisés), le cinématographe, les rythmes cardiaque et respiratoire, les bruits de mastication et de défécation, les souvenirs et la nostalgie, la croyance en la transmutation, forment la matière consciente et inconsciente des expérimentations musicales et sonores de chevo légé. »
Ecoute / liens
http://parlesnarines.tumblr.com/
Discographie
Une sorte d’Exsudation physique de l’Inquiétude de l’Esprit, in Cyclotron #2,
CD (Partycul System, 2011)
I pickle all enemies (cassette / 2011) (Bryan Lewis Saunders)
participation à l’album At Philosoph. (téléchargement libre / 2010)
http://classwarkaraoke.com
# compilations (classwar karaoke, 2009) téléchargement libre
comme une vache espagnole, CD-r (chevo légé, 2010)
l’avenir est le chien de l’homme, CD-r (chevo légé, 2008)
butin / poilu, CD-r (chevo légé, 2007)
music / no music (CD-r / 2008) (avec T.V.La.S.Un.Or.) myspace.com/tvlasunorthomasfernier
amber trap (CD-r / 2006) (avec T.V.La.S.Un.Or.)
bientôt votre mariage (CD / 2003) *
nous voici entourés de montagnes, in Cyclotron #1, CD (Partycul System, 2003) *
reflet n° 9, 7″ (Magnetic records, 2000) *
ouvertur a pâque, Album K7 (Magnetic records, 1998) (*réalisé sous le nom de Guinea pig,
ancêtre de chevo légé)
CD (Partycul System, 2011)
I pickle all enemies (cassette / 2011) (Bryan Lewis Saunders)
participation à l’album At Philosoph. (téléchargement libre / 2010)
http://classwarkaraoke.com
# compilations (classwar karaoke, 2009) téléchargement libre
comme une vache espagnole, CD-r (chevo légé, 2010)
l’avenir est le chien de l’homme, CD-r (chevo légé, 2008)
butin / poilu, CD-r (chevo légé, 2007)
music / no music (CD-r / 2008) (avec T.V.La.S.Un.Or.) myspace.com/tvlasunorthomasfernier
amber trap (CD-r / 2006) (avec T.V.La.S.Un.Or.)
bientôt votre mariage (CD / 2003) *
nous voici entourés de montagnes, in Cyclotron #1, CD (Partycul System, 2003) *
reflet n° 9, 7″ (Magnetic records, 2000) *
ouvertur a pâque, Album K7 (Magnetic records, 1998) (*réalisé sous le nom de Guinea pig,
ancêtre de chevo légé)
Presse
Le label Partycul System continue au détour de ses signatures, sur un mode qui n’est plus tout à fait mineur, à forer et excaver les minéraux et pierres précieuses qui sertissent l’âme humaine. Une exploration véritable, sensible qui demande un étayage précautionneux à qui veut en saisir toute la sensibilité.
Thomas Fernier (Guinea Pig) établit une relation étroite avec les sons, épidermique.
L’amour qu’il porte aux sons, la réflexion poétique avec laquelle il entoure chacun de ses gestes musicaux, son penchant pour l’expérimentation d’harmonie et de disharmonies nouvelles, la curiosité qui l’anime participent de l’engouement qu’on prend à découvrir cet album. Un schéma d’album bâti autour d’un échange constant entre structure rock et foyer d’expérimentation. Une confrontation qui déchire le rideau de la composition normée, livrant par lambeaux bribes de sensations diffuses, fractions de rythmes et éléments disparates de compositions.
Thomas Fernier (Guinea Pig) établit une relation étroite avec les sons, épidermique.
L’amour qu’il porte aux sons, la réflexion poétique avec laquelle il entoure chacun de ses gestes musicaux, son penchant pour l’expérimentation d’harmonie et de disharmonies nouvelles, la curiosité qui l’anime participent de l’engouement qu’on prend à découvrir cet album. Un schéma d’album bâti autour d’un échange constant entre structure rock et foyer d’expérimentation. Une confrontation qui déchire le rideau de la composition normée, livrant par lambeaux bribes de sensations diffuses, fractions de rythmes et éléments disparates de compositions.
Jade
La lecture de l’article attribué à la fugue, tiré du Dictionnaire de la musique de Roland de Candé, permettra de mieux comprendre quel genre de compositeur est Thomas Fernier ou quel genre de compositeur il n’est pas : “Loin d’enchaîner le créateur dans un effroyable réseau de règles sévères, la fugue laisse au vrai musicien la possibilité d’être libre, au contraire. Il est exact, cependant, que sa pratique est difficile, car rien n’est plus difficile que d’organiser la liberté.
Zic Boom