Partycul Vous Parle ! Les 15 ans de Partycul System !

Performances, lectures, concerts, des événements de mai à décembre 2014 pour fêter l’anniversaire du plus partyculier des labels ! 
We can proudly announce the birthday parties of Partycul System ! Join us to celebrate this joyous event ! 
Bands will perform live, so come on feel the noise !
 
 
 Un Jeu Partyculier
Performance, sous forme de carte blanche à Sophie Moon et Isabelle Morin, centrée sur les auteurs de la revue Le Grand Jeu. Elles seront assistées de Michel Bertier pour un voilage musical aléatoire en forme de contrepoint au dialogue poétique.
Cette forme improvisée constituera un clin d’oeil aux Sonorama, organisés par Partycul System pendant 3 saisons. Ces lives éphémères se voulaient des ponts possibles entre poésie et musique.
 
The Northern Lights
Fondé en 2010, le projet a pour devise Rock on! Et en effet, ça chauffe, ça crie, ça sue. Influencés par le grunge, le punk, le rock psyché avec des groupes comme : The Dandy Warhols,The Black Angels ou The Kills,les morceaux sont un parfait mix d’énergie, de lourdeur et d’émotion qui se ressent et se découvre en live.
 
OMN
« Je pense une chose, j’en dis une deuxième, j’en fais une troisième. » Partant de ce postulat anodin, les oui mais non jouent un rock instrumental polymorphe. Tantôt égaré en pleine savane, tantôt stoïque, tantôt frénétique, le groupe évolue tel une carpe dans des ruisseaux noise, post rock et krautrock. 
 
Dj Hallow Callow
Nous finirons la soirée par un mix à partir des sorties de Partycul System pour partager le son du label. Venez donc jerker sur de la noise magique, du lo-fi étrange, du folk psyché, du post-rock rare et des expérimentations sonores assez fofolles!
 
 
 
Dadachat (Howl / Ginsberg) (performance)
Poète et performer, Dadachat a la poétique de la spontanéité, du transbordement des sens et de l’ivresse incongrue, de la gueule baveuse, aux abois des mots, pour happer dans la rencontre fortuite. Sa poétique est le langage démis, la parole brutalisée mais illuminée. 
Egalement vieux complice de Michel Bertier, pour mettre des mots tissés dans des paysages sonores entre Partyculiers. Enfin, Dadachat est aussi l’animateur de la revue dézopilant.
Howl, de Allen Ginsberg, est un cri de rage, qui ne retombera pas de sitôt dans le silence. Clamée pour la première fois à la Six Gallery de San Francisco le 13 octobre 1955, cette virulente critique du rêve américain sidère son auditoire.  Il faut réécouter ce texte, ce brûlot qui plus de 50 ans après sa parution reste d’une violence  inouie et qui n’a rien perdu de sa fureur et de sa puissance verbale.
 
Lena Circus (free / psyche / drone)
Trio composé de Guillaume Arbonville, Antoine Letellier et Nicolas Moulin, Lena Circus propose une musique où vrombissements, hurlements, floraisons sauvages de cymbales et bandes à l’envers poussent vers une sorte d’état comateux.
Noise très crasse, incisive et débraillée ; atmosphère léthargique et spectrale zébré d’anxiétés soufflées et cuivrées ; circonvolutions d’ondes sismiques ; notes ténues et volatiles, avec chants de sirènes guitaristiques et gongs ensorcelants… Lena Circus est capable de tout cela à la fois !
Le groupe est également très investi dans la scène butô, des projets avec des vidéastes ou encore la recréation de bande originale pour films muets.
Enfin, et ce n’est pas rien, le groupe fête lui aussi ses quinze ans cette année!
 
 
 
 
Christophe Piette (Le Nuage en pantalon/Maïakovski) (lecture)
1913-1914, le jeune poète Vladimir Maïakovski sillonne la Russie en train, accompagné d’un cercle d’artistes avant-gardistes pour organiser des soirées poétiques futuristes. Dans ce climat tendu et survolté, Maïakovski se raconte ici, se faisant tour à tour messie, révolutionnaire ou hâbleur. Ce texte est celui d’une errance hallucinée qui le conduit à exprimer à Dieu lui-même ses griefs contre la Création (le texte s’intitulait originellement Le Treizième Apôtre).
Dans sa forme, ce texte est le second « long poème » narratif, seul capable par son ampleur, selon l’auteur, d’étreindre dans sa dimension cosmique le monde du poète des temps nouveaux. Il faut le poème pour donner forme à un affect lyrique démesuré, à un désir géant, qui veut s’exprimer « à pleine voix ».
 
Jason Van Gulick
Suivant des chemins tracés par Fritz Hauser, Lê Quan Ninh ou Chris Corsano, JVG affirme à travers ses projets en solo, sa place de percussionniste et de musicien à part entière.
L’exploration de l’espace par la diffusion du son et la mise en scène du musicien par rapport au public, sont devenus un thème récurant dans ses projets.
JVG a composé la bande son de l’exposition Underground par les artistes Gast Bouschet et Nadine Hilbert pour le centre d’art contemporain Casino Luxembourg en collaboration avec Stephen O’Malley (dec 12/janv 13).
Depuis la création de ses 1ers solos début 2011, il a effectué une 40aine de concerts en Europe et partagé la scène avec notamment Collin Stetson au Grand Mix à Tourcoing ou Chris Corsano au festival « DRUMMING » de Madrid.
 
4tRECk
Samuel ‘Hallow’ Callow est poly-instrumentiste et homme-orchestre de 4T(rec)K. La guitare, proche du style de picking de John Fahey, ne reflète qu’une partie de l’univers enchanteur de ce projet qui existe depuis une quinzaine d’années.
Les influences sont très diverses: Moondog, John Fahey, une vielle cassette de Prince, Ruins, early dance music, Daniel Johnston, R Stevie Moore, Captain Beefheart, traditional folk music, la notion de ‘world music’, Gastr Del Sol…. parmi beaucoup d’autres…
En plus de ses tournées en France et Angleterre, 4T(rec)K a également réalisé une poignée de ciné-concerts (à Berlin, Londres, Copenhague). Sam Callow est aussi guitariste au sein de Feu Robertson.
 
 
 
 
Vincent Marcoup (La tentation de Saint-Antoine/Flaubert) (lecture)
Long poème cosmique où Antoine, moine ermite du IVème siècle, dialogue avec des apparitions successives. 
Devant Saint Antoine défilent lentement toutes les voluptés des sens et surtout celles de l’esprit, tout ce qui nous appelle hors de nous, hors du sentiment de notre absolue inaptitude, soit à jouir, soit à connaitre; tout ce qui nous persuade que nous pouvons aller vers quelque chose pour le saisir ou le comprendre.
Antoine apparaît alors comme un Faust immobile et primitif, qu’abordent, accostent et caressent toutes les formes possibles de l’illusion venant à lui dans son repaire, mille aspects de la volupté, de la puissance, du savoir ou de l’imagination. 
Alliance originale de l’évocation du monde gréco-latin du ive siècle et de l’énoncé des théories modernes, cette œuvre symbolique (publiée en 1874) contient des tableaux d’une grande beauté plastique.
Breezy Temple (alternative indie noir rock)
MissMoon (chant), Charlotte Ganache (guitare) et Maxime Christ (batterie). Les morceaux de Breezy Temple alternent entre mystic folk lo-fi, ballade lunaire incantatoire ou blues psychédélique.
Les textes sont essentiellement des emprunts à la poésie anglo-saxonne (anglaise, irlandaise et nord-américaine : Walt Whitman, Edgar Allan Poe, Emily Brontë, Oscar Wilde).
Breezy Temple a des affinités évidentes avec Smog, Neil Young, NICO, Will Oldham, Patti Smith, Leonard Cohen, The Velvet Underground.
 
 
 
 
Part(y) Five : Jeudi 16 octobre 2014 / Césaré (Reims) 19h30 / 5 €
Supersoft [14-18] « Deluxe Anniversary of the Gorgious Label Band » ! (Expérimental Hypster Modern Jazz)
Collectif mystérieux à géométrie variable, Supersoft [14-18] est l’orchestre idéal de Partycul System, celui qui jouera sur le pont du navire quand le label coulera ! Le collectif fête d’ailleurs ses 15 ans, de même que Partycul System.
Il rassemble au grès des enregistrements et des concerts plusieurs Partyculiers unis par l’amour de la belle noise, du tango beyrouthin et de la poêlée vosgienne . Amateurs de détournements musicaux et terroristes du jeu forcené dans une improvisation éclatée et jouissive, les dilettantes du Supersoft [14-18] hisse très haut les couleurs du transbordement des sens, pour le plaisir des grands et des petits.
 
 
 
 
Part(y) Six : Samedi 25 octobre 2014 /  Barock Café (Sedan) 20h00 / 5 €
navel   (drone / psyche)
Navel essaie d’attirer vers différents états de conscience avec la musique pour véhicule, et permet ainsi une infinité d’associations pour notre oeil intérieur.
“De la musique à faire méditer les amibes”, c’est ainsi que la presse a décrit « l’effet navel ». « Du plus profond des abysses de notre être, de nos sensations les plus primaires, naît un cosmos qui ramène les auditeurs vers leurs propres origines ».
Composé de plusieurs strates acoustiques, le son crée des espaces propices aux associations. Navel flotte et évolue entre des sons naturels et quotidiens, des sons générés par des instruments électriques et des équipements analogiques. L’idée que l’on peut se faire du mélange de la ‘navel music’ est celui dont l’oreille interne fait l’expérience en percevant des sons modulés par des courants d’airs dans un tunnel et qui se transforme peu à peu. Le vœu de navel est que les étoiles continuent de briller sous les paupières des auditeurs.
 
 
 
Part(y) Seven : novembre 2014 / La Cartonnerie (Reims) 19h00 / 5 €
les siècles derniers (performance)
Craignant de passer à côté de la perle rare pour la carte blanche poétique que nous lui proposions, Rodolphe Dekowski, en véritable gourmand, a décidé d’être exhaustif et de ne rien rater en choisissant de réciter la totalité des œuvres poétiques complètes de tous les habitants du monde, des écrits d’un tibétain parricide du IIème siècle à ceux, contemporains, de l’adolescente de Sacramento qui se découvre un poil au menton, en passant par la compilation des vers jetés à la va-vite sur les nappes en papier de la pizzeria chez Aldo.
 
Jesuisuncerf   (indie rock)
Jesuisuncerf est un quintet rock parisien formé à l’aube des années 10, autour de Thomas Cerisola, au chant et à la guitare. Le nom du groupe trouve son origine dans la forêt, mais aussi dans les Métamorphoses d’Ovide (un Actéon qui s’efforcerait d’être sincère…) ou encore sur le « Trottoir de DanaÏde » cher à Bataille (« un fou brame dans la nuit! »). 
Musicalement,c’est d’outre Atlantique que le groupes trouve ses sources d’inspiration,dans les ballades bancales, rupestres ou urbaines de Palace ou Smog, aussi bien que dans les chuchotements vociférants de Neil Young/William Blake du Dead Man de Jarmush, le tout en empruntant régulièrement des Souterrains de Velours.
 
4tRECk  (strange pop) 
Samuel ‘Hallow’ Callow est poly-instrumentiste et homme-orchestre de 4T(rec)K. La guitare, proche du style de picking de John Fahey, ne reflète qu’une partie de l’univers enchanteur de ce projet qui existe depuis une quinzaine d’années.
Les influences sont très diverses: Moondog, John Fahey, une vielle cassette de Prince, Ruins, early dance music, Daniel Johnston, R Stevie Moore, Captain Beefheart, traditional folk music, la notion de ‘world music’, Gastr Del Sol…. parmi beaucoup d’autres…
En plus de ses tournées en France et Angleterre, 4T(rec)K a également réalisé une poignée de ciné-concerts (à Berlin, Londres, Copenhague). Sam Callow est aussi guitariste au sein de Feu Robertson.
 
Graphisme  
Exposition de quelques artistes et œuvres liés à l’esthétique du label ou à son histoire. Sous réserve de confirmation.
 
 
 
 
 
Part(y) Eight : Jeudi 11 décembre 2014 / Maison Commune du Chemin Vert (Reims) 19h00 / 5 €
Dadatchat (A Nail in my Shoe/Ganache) (performance)
Poète et performer, Dadachat a la poétique de la spontanéité, du transbordement des sens et de l’ivresse incongrue, de la gueule baveuse, aux abois des mots, pour happer dans la rencontre fortuite. Sa poétique est le langage démis, la parole brutalisée mais illuminée. 
Egalement vieux complice de Michel Bertier, pour mettre des mots tissés dans ses paysages sonores. Enfin, Dadachat est aussi l’animateur de la revue dézopilant.
Long poème tragique de Charlotte Ganache, A nail in my shoe est un texte des abysses mais aussi celui d’une possible résurrection, comme le parcours d’un homme égaré dans un jeu vidéo triste et sans but. Tous les coups sont permis, âmes sensibles s’abstenir.
 
Feu Robertson  (psyche / trance / hipnoise)
Feu Robertson, c’est un groupe de rock, mais surtout une bande d’allumés qui veut en découdre avec la pop foutraque et noisy, un peu comme si US mapple avait donné rendez-vous aux Pixies pour jouer du Leonard Cohen!  On vous laisse imaginer la suite !
Selon ses propres auteurs, la musique de Feu Robertson est « bancale, mélancolique, abrasive. Du post-rock sauvage, des valses enchantées, de l’antifolk aux crépitements sourds, du Krautrock décadent… Un truc primitif et dandy, apaisé et bruitiste; bref, un mélange relativement inclassable ». 
 Le teaser de lancement des soirées à voir et à revoir !