Histoire Edifiante des Vies et Gestes de Feu Robertson

Sharl Hot Ganache

PS 042 / Livre / poésie / 40 pages / 2020

A new form, halfway between poetry and road-trip, conjuring music, imagination and releases about Feu Robertson. 

Forme inédite, entre le conte épistolaire, la poésie et le road-trip, évoquant la musique, l’imaginaire et les hauts faits d’armes de Feu Robertson.

 


 

(Unique / attention, vite épuisé…)

 


 

Dans une forme inédite, en écho à la musique souterraine d’un projet rock au long cours, à mi-chemin entre le conte épistolaire, la poésie et le road-trip, Sharl Hot Ganache formule une utopie nouvelle en entrevoyant par des mots la musique, l’imaginaire et les hauts faits d’armes de Feu Robertson, son projet musical né des limbes de la décennie ainsi exhumée.

Feu Robertson a réalisé 5 albums et 1 Ep (voir discographie ci-dessous). Ces disques sont le cœur du travail du groupe et cette « Histoire Edifiante… » n’existerait pas sans ces 10 ans d’aventures ‘robertsoniennes’. Elle offre un miroir au chaudron de pensée politique que constitue un groupe musical indépendant en constante répétition et ébullition ; par ses différents travaux et projets tout autant que par sa fragilité extrême à tenir dans le temps face aux vicissitudes.

Au fil des aventures du groupe, entre 2012 et 2020, à l’occasion de sorties de disque, tournées, enregistrements ou mixages, sorties de clip et humeur générale, des poèmes accompagnèrent les communiqués du groupe. Leur compilation a fourni la matière de ce recueil.

Ce travail littéraire centré sur un groupe musical (comme un pied de nez aux écrivains à la mode, fantasmant et publiant leur bande-son favorite) n’a pas, ou peu, d’équivalent. Il ne s’agit en tout cas pas d’un reportage, d’un documentaire ou d’une fiction. C’est « autre chose », au sens burroughsien d’une réalité vécue et distordue.

Il fallut rassembler les fragments et les bribes, recoller les morceaux de légende et sonder le vernis d’ambre jaune qui entoure l’épopée de Feu Robertson. Il fallut rapporter les joies torrentielles, les fleuves insondables, les sortilèges d’évanouissement et les lueurs d’espoir entre terroristes de l’instant. Il fallut évoquer deux lustres d’errance sur des chemins rebelles, pour invoquer, peut-être, une forêt lointaine recelant le bancal, le mélancolique et l’abrasif qui brillent tant dans les yeux d’Aguirre. Il fallut qu’un nouvel Heurtebise raconte les vies d’Orphée qui traverse le miroir comme Alice…