Xela Zaid
expérimental/ambient/electoacoustic
Alex Diaz
Derrière ces ultimes initiales, se cache l’un des agitateurs les plus actifs de cette scène du sud-est US, consacré comme le « meilleur musicien solo de l’année 2013 » dixit l’hebdomadaire Miami New Times, et auteur depuis le début du siècle de quelques EP, enregistrés seul ou en compagnie de son groupe Ho Chi Minh.
Originaire de Miami et sa scène experimental/noise/art/rock, on sait aussi que notre homme se produit lors de performances live habitées (voir ce Squelch TV sur YouTube), qu’il développe une swampy folk mutante, hantée de nappes ambient, enrobant guitares et harmonicas vaporeux, un peu comme si vous vous baladiez en plein milieu d’un marécage des Everglades, dans un état de semi-conscience éveillée et béate. Lynchien, me direz-vous ? Oui, ça y ressemble.
Xela Zaid, ou la conquête de l’espace infini par les petits sentiers !
Xela Zaid a été tapi sur la scène de la musique Miami plus de quelques musiciens locaux réguliers ont été sur la Terre. Plus important encore, en ce temps, sa musique est devenue de plus en plus subversive brillante, trouver une place confortable en plus vital dans le bruit du métro de Dade. De peur que vous accusez Zaid de plongée au large de certains de fin de profondeur musicale, il a maintenu un son caractéristique qui n’a jamais égaré loin de son style distinctif. De l’écriture des chansons entraînantes dans ses premières années (avant qu’il ne décide d’épeler son nom en arrière) à ses expériences en cours dans la dissonance ambiante, Zaid reste un original. Il n’a jamais été seul à prendre tout instrument à la valeur nominale; premières expériences inclus bousculer un micro dans le trou de son d’une guitare acoustique et d’inventer un accordage unique pour l’instrument. Ses gratte évoquent l’illusion auditive d’un bassiste spectrale accompagnant son feutrée, voix rauque. Son milieu des années 90 CD, Motorama, publié sous le nom de « Ho Chi Minh, » reste l’un des chefs-d’œuvre indie que la plupart des gens ont jamais entendu parler. Son suivi, même les moins connus, Summerwood de 2001 a prouvé qu’il était sans flash dans la casserole. Le mec aurait dû devenir un nom de ménage au moment de ce millénaire est arrivé, mais ces planètes ne sont jamais alignées – ou peut-être qu’il était en avance sur son temps. Zaid a continué son évolution à travers quelques maxis remarquables. Aujourd’hui, vous pouvez l’entendre tourner les boutons sur une petite radio transistor branché à un pitch shifter, tout en explorant une nouvelle forme de musique d’ambiance sur la terrasse arrière de Churchill, son lieu de prédilection. Peu de musiciens sur la scène de Miami sont aussi dévoué au voyage de la musique à un niveau aussi pur.
Ecoute / Vidéo
Presse
C’est finalement le projet de Xela Zaid qui retient le plus notre attention, débutant dans les années 90 avec une musique clairement pop-rock, mais évoluant ces dernières années vers un style plus expérimental, teinté de blues, psyché ou ambient.
Le meilleur exemple est bien sûr la dernière production en date de l’artiste de Miami (Orange Violet ep, puis album sur Partycul System). Avec une pochette annonciatrice, ce Orange Violet est à la fois son travail le plus pointu et celui sur lequel se porte notre préférence, clairement porté sur une ambient psychédélique.
En remontant un peu dans le temps on trouve ce Loves publié en 2010, clairement annonciateur du virage emprunté par l’artiste. Un album de transition sur lequel le chant, parfois encore présent, se fait déliquescent. A la fois doux et joliment torturé. Découvrir, écouter, partager…
Fabrice ALLARD / EtherREAL (2015)
Xela Zaid is the true definition of underground ingenuity. Gracing the local scene for longer than most, he has evolved into more than just an instrumental artist. Experimenting with different instruments and manipulating his sound in the most creative and fascinating ways, he was able to create a sound that is individual and rare. Zaid’s Orange Violet EPencompasses a new sound altogether. Orange Violet makes outlandish sound appealing and somewhat luring. His eclectic sound is what dubbed him to be Miami’s best solo musician of 2013!
Ashley S. / Mieux Magazine